vendredi 9 janvier 2009

Hier en allant faire un tour sur Google Earth je me suis aperçu qu'ils faisaient des mises à
jour, photos plus nettes, plus précises etc...et bien entendu dans ces cas la on va voir ce que sont devenu les endroits qui ont eu de l'importance dans nôtre vie. Donc petite visite au Haras de La Villeneuve. Je savais déjà que la propriété avait été vendue morcellée...mais quand on le voit ! Foutre dieu qu'il y a des coups de fusil qui se perdent! 40 hectares de prairie et maintenant... Les contours du domaine en gris.
Quelques repères.

Une honte.
FUMIER !

J'aime beaucoup cette photo, c'est la maison du père Otto vue de l'orée de la forêt de Rambouillet un jour de brume. J'y ai vécu et appris le métier de cocher d'écurie de 1969 à 72. J'ai découvert ce que peut être l'humain, avec ces faiblesses, ces bassesses et quand même, quelques fois, sa bonté.
J'y ai à la fois mes plus beaux souvenirs et pas mal de foutus quarts d'heure. Mais c'est la propriété dans son ensemble qui m'avait ravi. Il faut dire qu'après 10 ans de béton...c'était le paradis !
Voila ce qu'était le Haras de la Villeneuve comme vous ne le verrez plus maintenant, un fumier en ayant fait ce que vous avez vu, pour de l'argent sans doute, un promoteur comme il y en a ici aussi HÉLAS.
Le salon de chasse avec le 3000ième cerf de l'équipage au dessus de la cheminée (un daguet).

La prairie des poules et des juments. Au fond l'orée de la forêt de Rambouillet.
La "maison des poules" par la fenêtre de ma chambre.

Idem avec les tilleuls qui sont toujours là.


La sellerie.
L'autre bout de l'écurie.

L'intérieur de l'écurie, une fois passé le porche.


La maison de Grand-Pére en été.
Le manége à droite avec les peupliers qui existent toujours.

L'ensemble du corp de bâtiment.


Une partie de l'écurie "côté jardin", avec sa bordure de sauges rouge en été et de myosotis bleu et rose au printemps, couleurs de l'équipage obligent. La derniére lucarne est celle de ma chambre.



Le logement de Camille.
Le porche de l'écurie. Crépi créme, intérieur blanc et gris souris, hure de sanglier, pieds de cerfs, porte vernie et poignées de laiton astiquées toutes les semaines. Liseré rouge et bleu à 4 pieds de haut.

La cour et le porche d'entrée de l'écurie.


Vue par la fenêtre de ma chambre au dessus de l'écurie en été.



Les mares.

Maurice Otto et le duc de Brissac le jour du centenaire de l'équipage du Rallye Bonnelles.



A la Celle les Bordes, chez le duc.



Une curée.




La soupe au chenil de Mocquesouris.




Pecqueuse 1970






samedi 3 janvier 2009

jeudi 1 janvier 2009

Voila pour bien commencer l'année foutre Dieu !

La Chronique Mensuelle de Michel Onfray
N° 44 - Janvier 2009
L’EAU BÉNITE N’EST PAS TOXIQUE
Je reçois souvent des messages de lecteurs qui, véhéments, souhaitent absolument se faire débaptiser et militent pour ce combat que je trouve très… chrétien. Ils souhaitent mon soutien dans cette aventure mais, comme je suis athée, je ne crois pas à l’eau bénite et je tiens à rassurer mes lecteurs : elle n’est pas toxique pour la santé, y compris mentale - pas plus que l’eau des cures thermales n’est bénéfique à l’organisme… Si l’abus d’alcool peut être dangereux, j’écris bien l’abus, celui de l’eau bénite est d’une totale innocuité.
Car pour tenir à ce point au débaptême, il faut croire… au baptême. Or qu’est-ce que ce sacrement ? Le baptême est donc, comme la confirmation et l’eucharistie, un sacrement chrétien : je ne crois pas aux sacrements chrétiens ; il est prescription du seigneur : je me moque des prescriptions de quelqu’un auquel je ne crois pas ; il est régénération en l’esprit saint : je ne crois pas en l’esprit saint ; il est effacement du péché originel : je ne crois pas au péché originel ; il est réitération de celui du christ : je ne crois pas en l’existence historique de Jésus, donc du christ, sa formule morte ; il est onction par le chrême : je ne crains pas cette huile d’olive ; il est nécessaire pour le salut : je ne crois pas une seconde à ces balivernes ; il est l’occasion de la rémission des péchés : je ne crois pas aux péchés chrétiens ; il confirme la grâce : je ne crois pas à la grâce ; il incorpore à l’Eglise : je me contrefiche de l’Eglise ; il est une marque spirituelle indélébile : je ne crois pas aux marques spirituelles indélébiles…
Pour vouloir se débarrasser du baptême comme d’une Tunique de Nessus, il faut sacrifier à toutes ces balivernes. De la même manière que le profanateur, le blasphémateur, l’iconoclaste affirment qu’ils croient au caractère sacré de l’objet profané, à la nature sacrée de la parole blasphématoire, à la force sacrée de l’image déchirée – d’où ma lecture d’un Sade et d’un Bataille encore chrétiens…- celui qui aspire au débaptême avec la même hystérie que le croyant fraîchement converti souhaite s’y faire admettre participent d’un même monde.
J’ai été baptisé, comme des millions de français, et cela ne m’empêche pas de dormir. L’eau bénite a été gâchée et l’huile d’olive aurait mieux servi si elle avait agrémenté un filet de poisson servi au presbytère par la bonne moustachue du curé, le tout accompagné d’un vin blanc qui, rappelons-le à nos lecteurs, n’est pas plus sang du christ que l’eau baptismale un liquide magique.
Enfant de chœur, je me goinfrais d’hosties avant l’heure du petit déjeuner, j’en mettais dans mon bonnet et les plongeais dans le café au lait de la pension, je buvais au goulot le vin blanc doux tiède de la sacristie, mais ça n’a pas fait avancer le nécessaire combat antichrétien. Tant qu’on perd son énergie à créditer un rite qu’on veut discréditer, on oublie de porter le fer là où il doit être porté. Car le christianisme fait plus de mal dans le formatage contemporain des corps que dans sa capacité à laisser des « traces spirituelles indélébiles » ! Cessons avec la superstition, toutes les superstitions, y compris les superstitions anticléricales.
Michel Onfray

lundi 29 décembre 2008

vendredi 26 décembre 2008

mercredi 17 décembre 2008

samedi 13 décembre 2008

Maudite marde ! J'ai encore raté "les chats Ripolin ". Faut toujours qu'il y en est un dans le mauvais sens. Ripolin ? Oui ça date je sais, une vieille pub qui se trouvait, entre autres endroits, sur le pignon d'une maison à Ivry ou Vitry, tout ras la gare, direction sud à main droite. Je me demande si elle existe encore. Dans ma tête, oui.


Oui je sais, c'est du déjà vu, mais que voulez-vous, tous les ans je me fais avoir.
Le principal c'est de s'émerveiller encore après 36 hivers n'en déplaise à ceux qui pestent aussitôt qu'il tombe un peu de neige. Au mois d'avril... je râlerai sûrement !




jeudi 11 décembre 2008

Aahh....les minouches-minouches...huummm !


...j'adore ça le tripotage de doudounes.







Les fêtes approchent...les beuveries...les panses rebondies...les kilos à perdre en janvier et février ! Extrait de la lettre d'Epicure à Ménécée.
Ainsi, nous considérons l’autosuffisance comme un grand bien : non pour satisfaire à une obsession gratuite de frugalité, mais pour que le minimum, au cas où la profusion ferait défaut, nous satisfasse. Car nous sommes intimement convaincus qu’on trouve d’autant plus d’agréments à l’abondance qu’on y est moins attaché, et que si tout ce qui est naturel est plutôt facile à se procurer, ne l’est pas tout ce qui est vain. Les nourritures savoureusement simples vous régalent aussi bien qu’un ordinaire fastueux, sitôt éradiquée toute la douleur du manque : galette d’orge et eau dispensent un plaisir extrême, dès lors qu’en manque on les porte à sa bouche. L’accoutumance à des régimes simples et sans faste est un facteur de santé, pousse l’être humain au dynamisme dans les activités nécessaires à la vie, nous rend plus aptes à apprécier, à l’occasion, les repas luxueux et, face au sort, nous immunise contre l’inquiétude.