lundi 17 février 2014

 Tourterelles tristes. J'aime beaucoup le bleu autour de l'œil, on le retrouve sur le dessous des ailes et un peu la queue.

 Mais un Junco ardoisé à cette époque ça ça me surprend, moi qui pensait qu'ils partaient sous des cieux plus cléments.



Mais ce n'est pas la bonne heure pour faire des photos en bas…soleil en pleine face.
 Pic mineur sur le vieil érable mort. Mâle et femelle.








Hommage de Foglia à Cavana.
HEUREUX LES POISSONS ROUGES - François Cavanna est mort il y a quinze jours. DansLes Ritals, son livre le plus connu, il racontait son enfance de fils d'immigrés italiens en France, sa mère femme de ménage, son père terrassier...
Des lecteurs ont cru me reconnaître: c'est tout à fait vous! D'ailleurs, vous écrivez un peu comme lui; il était fou de littérature, vous aussi, sa mère était femme de ménage, comme la vôtre...
Je vous arrête, en ce temps-là, les mères de fils d'immigrés étaient toutes femmes de ménage, et en passant, sa mère était française. Cavanna n'était qu'un demi-Rital. J'ai peu pratiqué Cavanna, Les Ritals me ressemblait trop pour m'intéresser, je le lisais parfois dans la revueHara-Kiri, qu'il a fondée, mais dans Hara-Kiri, je n'en avais que pour Reiser. Ah, Reiser! Vous vous rappelez Jeanine, la bande dessinée de Reiser? Jeanine la salope totale. Ça doit être la Saint-Valentin qui me rappelle celle-ci:
- Montre-moi ta chatte, Jeanine...
- Épluche les patates d'abord.
- Tu me la montreras après, c'est promis? Elle lui fera aussi laver le plancher sans rien montrer et finira par le foutre dehors. Tandis que, de dehors, il la supplie de le laisser entrer, elle lève sa robe devant le bocal du poisson rouge...
Pour revenir à Cavanna, ben voilà, c'est le gars qui a engagé Reiser à Hara-Kiri.
Dessin de Cavana.
Ca demande quand même un moment de réflexion !