lundi 29 décembre 2008

vendredi 26 décembre 2008

mercredi 17 décembre 2008

samedi 13 décembre 2008

Maudite marde ! J'ai encore raté "les chats Ripolin ". Faut toujours qu'il y en est un dans le mauvais sens. Ripolin ? Oui ça date je sais, une vieille pub qui se trouvait, entre autres endroits, sur le pignon d'une maison à Ivry ou Vitry, tout ras la gare, direction sud à main droite. Je me demande si elle existe encore. Dans ma tête, oui.


Oui je sais, c'est du déjà vu, mais que voulez-vous, tous les ans je me fais avoir.
Le principal c'est de s'émerveiller encore après 36 hivers n'en déplaise à ceux qui pestent aussitôt qu'il tombe un peu de neige. Au mois d'avril... je râlerai sûrement !




jeudi 11 décembre 2008

Aahh....les minouches-minouches...huummm !


...j'adore ça le tripotage de doudounes.







Les fêtes approchent...les beuveries...les panses rebondies...les kilos à perdre en janvier et février ! Extrait de la lettre d'Epicure à Ménécée.
Ainsi, nous considérons l’autosuffisance comme un grand bien : non pour satisfaire à une obsession gratuite de frugalité, mais pour que le minimum, au cas où la profusion ferait défaut, nous satisfasse. Car nous sommes intimement convaincus qu’on trouve d’autant plus d’agréments à l’abondance qu’on y est moins attaché, et que si tout ce qui est naturel est plutôt facile à se procurer, ne l’est pas tout ce qui est vain. Les nourritures savoureusement simples vous régalent aussi bien qu’un ordinaire fastueux, sitôt éradiquée toute la douleur du manque : galette d’orge et eau dispensent un plaisir extrême, dès lors qu’en manque on les porte à sa bouche. L’accoutumance à des régimes simples et sans faste est un facteur de santé, pousse l’être humain au dynamisme dans les activités nécessaires à la vie, nous rend plus aptes à apprécier, à l’occasion, les repas luxueux et, face au sort, nous immunise contre l’inquiétude.

mardi 9 décembre 2008

Rions tant que c'est encore permis.




Il n'y a que La Gueuse pour prendre des poses dans ce genre. Evidemment...L'adipeux se pète la gueule quand il essaie d'en faire autant ! Warff !

Grise-Mine prend ses aises...c'est bien la première fois que je le vois là en 18 mois.

mercredi 3 décembre 2008

Coalition au Canada ! Ca va encore tourner court je le sens ! C'est aussi utopique que 4 matous autour du poële sans coup de patte plus d'une heure.
Pfffee...ouin...pchiii ! Tiens qu'est-ce que je disais ...Bon d'accord La Gueuse est allée foutre un peu le bordel ! La gouvernante générale ?

lundi 1 décembre 2008

La Chronique Mensuelle de Michel Onfray
N° 43 - DécemBRE 2008
MARIE ANTOINETTE SARKOZY
Journée harassante. Retour dans ma campagne après une journée de travail à Paris. En romain de l’Empire décadent, je me prépare de quoi dîner allongé devant la télévision et avise sur le programme Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Je me souviens qu’au moment de la parution de ce film, la critique avait été méchante : si elle l’a été , je suppose que le film est bon… Donc : Chablis, bar à l’huile d’olive et cinéma.
Je n’aime pas beaucoup le septième art devenu l’art de l’argent, des producteurs, des financiers, des banquiers qui font la loi. Jadis, Baudelaire prévoyait que les bourgeois demanderaient un jour du poète rôti à manger : nous y sommes, les bourgeois sont devenus anthropophages, les notaires aiment le cinéma comme le piranha la chaire fraîche.
J’attends donc, dubitatif, les premières minutes du film dans lesquelles, la plupart du temps, tout est dit. Et là, magie, tout se trouve livré d’un seul coup, mais dans l’excellence : images magnifiques : de la peinture classique en mouvement et sur écran large , Lancret, Watteau et Fragonard vingt-quatre images seconde ; des couleurs pastels qui disent l’âme et l’esprit de la très jeune autrichienne mal mariée ; un montage intelligent, discret, subtil, qui suscite plus qu’il n’appuie et ne démontre ; un refus des scènes de violence et de sexe que prisent tant les producteurs ; une collection de signes subtils : clins d’œil, froncements de sourcils, esquisses de sourires, intonations, postures du corps, mimiques des faciès, jeu des masques qui illustrent les thèses du sociologue Erving Goffman sur la mise en scène de la vie quotidienne ; des séries de plans en cascade qui résument les dix mille pages de Pléiade des Mémoires de Saint-Simon ; une psychologie des personnages esquissée, mais vraie, au contraire des habituelles caricatures de personnages taillés à la serpe : un roi sans sexe et une reine voluptueuse, un monarque chasseur, serrurier, et une épouse contrainte à jouer un rôle qui ne lui convient pas : ce qu’on appellerait aujourd’hui un mariage forcé, et qui vaudrait à la dame l’onction de la bienpensance ; puis la Révolution qui construit un couple, atterré, à la hauteur, mais trop tard… Tout est juste dans ce film.
Juste aussi l’usage de la musique de la très contemporaine Marianne Faithfull qui rappelle, si besoin était, que cette histoire vaut pour comprendre la fin de la royauté et l’avènement de la révolution, certes, mais aussi, et surtout, pour saisir notre époque : les puissants qui nous gouvernent vivent dans une bulle et ignorent les misères et les malheurs du peuple qui souffre ; le désir, justement, de ce peuple qu’on entende sa plainte et qu’on lui apporte remède : il ne veut pas la République, ce peuple, mais du pain ; l’insolence extrême de la vie de la France d’en haut en regard de la misère de la France d’en bas ; la veulerie des courtisans qui lèchent le soulier du Roi, quel que soit le monarque – on reconnaît ici les ancêtres de quelques « intellectuels » fameux de notre époque avachie ; la politique internationale comme loterie qui ponctionne le petit pécule des pauvres. Tout ceci mènera, on le sait, à la Révolution et à l’échafaud.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Sofia Coppola réussit un prodige avec un film sublime en tout : esthétique, historicité, véracité, philosophie politique, psychologie de moraliste, au sens de La Rochefoucauld, style, caractère intempestif au sens de Nietzsche… Le film a l’élégance de se clore sur la fuite de Versailles que suivent l’écran noir et le générique. Derrière cet écran noir se profile notre époque, et plus particulièrement son avenir possible…
Michel Onfray