lundi 5 avril 2010

Pédophilie : l'Eglise n'est pas une communauté de « parfaits »

Ils sont gonflés quand même ces enfoirés, les "Parfaits" ils les ont exterminé pendant la croisade contre les "Albigeois" ! Remarque, bon débarras, ils étaient aussi chiants, sinon plus, mais...bon, un peu de décence quand même !
Vendredi...
...dimanche...
...lundi. C'est-y pas beau ça madame ! Et vous pensez que Dieu n'y est pas pour quelque chose ? Bande de mécréants ! Pâques 2010.
Sur la laïcité
01 avril 2010
Victor-Lévy Beaulieu

Quand on parle de laïcité ouverte, c’est de l’hypocrisie pure et simple parce que la laïcité ouverte n’est rien d’autre que ce qui existe déjà. Moi qui ne crois pas à ce monde tordu des croyances, je lutte depuis 1964 pour la laïcisation du Québec parce que toutes les religions ne sont plus que de la pourriture.

Que Jean Charest, le Bloc québécois et Québec solidaire ne comprennent pas que les Églises sont un cancer qui a tué et continue de tuer plus de monde que toutes les guerres (dont elles sont presque toujours l’origine d’ailleurs), me sidère.

Qu’ils considèrent que le catholicisme constitue l’une des valeurs fondamentales de notre société, alors que notre Église a vendu son âme au diable anglais et l’a servi lâchement pour mieux faire de nous une sous-humanité, me répugne.

Qu’il y ait toujours un crucifix à l’Assemblée nationale du Québec et qu’on tienne à l’y voir rester, dit bien jusqu’à quel point nous sommes sadomasochistes et névrosés.

Quand Radio-Canada fait appel à un professeur d’université d’ascendance juive, soi-disant agnostique, mais défendant la laïcité ouverte, voilà ce que j’appelle un détournement d’information, surtout si le savant professeur est là pour me faire croire que les signes religieux ne constituent pas en soi un prosélytisme, que porter la croix chrétienne au cou, les bouclettes juives de chaque bord des oreilles, le kirpa à la ceinture et le foulard islamique dessus la tête, sont tout à fait admissibles, aussi bien dans l’espace public qu’ailleurs, ce n’est là que de la perversité.

Du temps que je militais activement pour l’indépendance du Québec, que je portais un macaron du RIN ou du Parti québécois au revers de ma veste, on refusait que je les porte dans les maisons d’enseignement et dans toutes nos institutions parce que, me disait-on, du seul fait de les arborer, je faisais du prosélytisme. Pourquoi ce qui est vrai en politique ne l’est plus lorsqu’il s’agit de religion?

Quand Amir Khadir et Mère Therésa défendent la laïcité ouverte, soi-disant parce qu’elle permet aux immigrants de mieux s’intégrer, quel retournement de sens! De la même espèce que celle qui essaie de nous faire croire que Montréal est une ville interculturelle!

Les Juifs ne sortent pas de leur ghetto, pas plus que les Chinois, les Musulmans, les Grecs ou les Anglais : ils ne communiquent même pas entre eux!

Comment peut-on faire semblant de penser qu’ils le font avec la nation québécoise et française, qu’ils s’intéressent à notre culture? Nous lisent-ils? Écoutent-ils notre musique?Voient-ils notre cinéma? Notre théâtre? La réponse, c’est : non, pantoute!

Ce qui explique que Montréal est devenue au nom des accommodements déraisonnables (langue, éducation, travail) une ville de ghettos, et c’est l’une des raisons pourquoi les francophones la désertent de plus en plus.

Quand le maire Tremblay croit qu’il suffira de quelques raccommodements financiers pour que les francophones repeuplent la nécropole, il prend sa vessie pour une lanterne!

Il ne comprend surtout pas l’écœurement des francophones qui, eux, ne peuvent pas se servir des chartes des droits et libertés pour revendiquer les leurs! Le sionisme du Conseil juif désormais québécois (quelle hypocrisie encore!) est là pour nous en donner la preuve tous les jours!

Quand on veut que je me définisse par rapport aux autres, quand les musulmans, les chrétiens, les juifs et tous les autres fous de Dieu considèrent qu’il n’y a que moi à avoir des devoirs puisqu’eux ont tous les droits, et que ces droits-là sont pour tout dire divins, je hurle qu’il est temps qu’on reprenne ce combat pour la vraie laïcité, qu’on croyait avoir gagné, mais qui, dans mes mauvais jours, me paraît être un combat qu’on a désastreusement perdu parce que, au nom de la politique sale, veule et aliénée, on a laissé notre langue et notre être se corrompre et se pervertir au point que voilà où nous en sommes : à laisser les autres nous imposer ce que nous devrions être, c’est-à-dire les larbins de leur fanatisme.

Quand on ne sait pas encore que Dieu est mort, que les Églises sont de grandes salopes et les religions la négation de toute civilisation, on reste dans le trou noir de son obscurantisme, on n’écœure pas les autres avec!

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Voila qui est agréable à lire.