Pourquoi "Quartier de vénerie" ça je ne sais pas. Apparemment elle abrita le 4ème Hussard un temps assez court il me semble, mais surtout le 12ème Cuirassiers. C'est dans cette caserne que se situe l'action du livre de Céline "Casse-pipe", ouvrage truculent s'il en est. C'est l'arrivée de la recrue dans ce...foutoir, pas triste du tout.
Un détail qui m'a échappé, sur la 3ème et la 5ème le pavillon central n'est pas encore bâti.
Il savait écrire quand même ! Et aussi bien que pas mal d'enfants de nos jours ! Le camp en question c'est le camp de Satory.
Abreuvoirs.
La même aujourd'hui. Et une vue du ciel !
Réponse à ma question "pourquoi Le quartier de la vénerie".
À l’origine de ce quartier :
Celui de la “Vénerie”, un bâtiment construit en 1786 à la demande de Louis XVI afin de servir de dépendances aux écuries du château. À l’époque, ces dépendances s’ouvraient sur la forêt afin de permettre aux équipages de chasse de se rassembler, d’où cette référence à la vénerie.
Quelques années plus tard, sous le règne de Louis-Philippe, la “Vénerie”, agrandie, devenait une caserne et accueillait le 1er régiment de lanciers. C’était le premier régiment à tenir garnison sur le site.
Suivirent, tous les deux ans, des régiments de lanciers, de dragons, de chasseurs, de cuirassiers ou encore de hussards, en un mot des régiments appartenant tous à la cavalerie.
Ce n’est qu’en 1902 que s’installait le premier régiment rendu célèbre pour sa longévité àRambouillet : le 12e régiment de cuirassiers.
En 1919, le 1er régiment de hussards lui succédait. Pendant la débâcle de la seconde guerre mondiale, les Allemands occuperont le quartier où s’installera ensuite, en 1946 et jusqu’au 31 août 1994, le fameux 501e RCC que commanderont une vingtaine de colonels successifs. Et c’est un peu avant les années 50, que le quartier perdra son nom de la “Vénerie” pour prendre celui du “père” du char de combat français : le général Estienne.