Je me gardais ça sous le clavier en cas de pénurie de photos. En passant presque par hasard sur Lotbinière l'été dernier, je vois que le Ranch de Tamia est à vendre. Pratiquement aucun changement en 48 ans, mêmes couleurs, mêmes arbres, même état des lieux...et les souvenirs qui remontent...mon arrivée à 22 heure le 2 juin 72, mon premier Merle d'Amérique le lendemain matin vers 5 heure et puis mon premier bol de gruau d'avoine de ma vie au petit déjeuner...j'étais loin de me douter que ce serait mon meilleur repas de la journée pendant 5 mois ! Un petit résumé de cette époque ICI.
A cette période de ma vie j'ai appris deux choses, la plus marquante: Avoir faim. L'autre, se méfier des articles dans les revues de chasse et de chevaux...menteurs et compagnie, tous des maquignons !
Quand j'ai vu que c'était à vendre je me suis posé la question: Mais il doit être bien vieux le "Sans arête" comme disait La Futaie. Petite visite au cimetière de Bromont la semaine suivante, c'est l'endroit où, en général on retrouve bien des connaissances. La trompe a attiré mon œil...la vache, ils ont la couenne dure !
Petite recherche (merci France) pour apprendre que...ah quand même ! Mais la "mère gruau" a l'air de tenir le coup !
J'ai connu Elizabeth et son mari, Michèle, Jean-Yves et Denis et JP avec qui je suis allé à Sanair un dimanche, il aimait faire des courses d'accélérations. ICI.
Jean-Yves et Denis en 74.Poisson et Jean-Yves entre les deux sonneurs de droite en 74.
Des regrets ?
Non, aucun, j'ai choisi, j'ai assumé point final.
2 commentaires:
On va finir par tout savoir petit à petit !!! ce qui m impressionne le plus c est "le saut vers l inconnu "il fallait du cran ! ne me demandez pas comment j ai atterri au Paraguay mais c était beaucoup plus facile ... et avec possibilité de retour ! encore un an ou deux et j espère bien connaitre la suite ... après cinq ans de" famine " ... pour en arriver à maitriser l informatique avec ce blog et s es archives passionnantes que je peine à croire arrivées dans une petite valise !
Salut La Tondeuse,
Le saut vers l'inconnu, mais ce n'est rien quand tu connais le "connu" !
Qu'est-ce tu risques ?
Pire ?
Dans mon cas, et pour ma part...impossible !
Retour sur terre...pour la nourriture, passons.
A partir du moment où tu as compris que tu peux envoyer chier ton soi-disant patron du moment que tu fais ton boulot...c'est cool, après, c'est à toi de voir...tu lèches, tu suces...ou fuck you !
Personnellement je me suis servis d'eux pour rester ici...au début. Et oui quand tu es un émigré tu fermes ta gueule...ça s'apprend vite, puis on garde ça quand même dans sa tête...tout le temps tout le temps...
Et puis un jour tu les envoie chier...mais alors, comme il faut, et là, c'est un plaisir incommensurable de voir leurs gueules blêmir
J'ai perdu 40% de ma retraite du Québec, peu m'importe, je paie et je les emmerdeeee.
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